Chronique - Justine - Album 2014
"D+/M-"
Un jour je m'en allerai ..
Un jour je rentrerai chez moi du boulot, j'essuierai ma conscience sur le paillasson, je poserai mes godasses dans un coin, et je mettrai « d+/m- », de Justine. Le monde ne sera plus le même. Faux problème me rappellera à mes excès, mes défauts insolubles, mes espoirs, ma crédulité.
Rien d'autre à faire que partir .. « Je m'en vais ou je m'en vas l'un et l'autre se dit ou se disent » de toute façon. C'est décidé, je claquerai la porte en silence, oubliez moi.
C'était mal penser, la réalité me rattrapera, les nouvelles seront mauvaises, la guerre dehors sera déclarée par le 3ème Reich, je ne l'aurai pas vu venir. A force de vivre et penser comme un porc je me retrouverai au pied du mur, astreint à la violence ou le dépit. Le siècle derrière moi aurait dû me servir de leçon, pour donner un sens à ma vie, et ne pas être ce que je suis maintenant.
Et encore .. Lutter contre qui, contre quoi ? Quel combat choisirai-je ? Le capitalisme, le communautarisme ? Et comment ? Même la voie légale sera corrompue. Et lutter pour quel pays ? Et d'abord c'est quoi un pays ? Et puis pourquoi ne pas en changer, laisser tout derrière moi et vivre sur la route. Je saurai que je ne serai alors plus jamais seul, et tu viendras avec moi, nous sommes les mêmes ..
Parce qu'ici nous nous croirons libres sans l'être vraiment, interdits d'expression que nous serons, prisonniers de notre égo comme Amélia qui ne veut pas souffrir. Il faudra fuir les chemins tout-tracés de la province américaine. Nous ne serons que prisonniers de nous mêmes au final, au milieu des fontières infranchissables du système. Alors « je te demande de me laisser partir » tenter ma chance. Nous devrons vivre notre jeunesse loin des lois qui nous contraindront.
Le disque s'arrêtera de tourner et je me dirai que je n'étais pas si loin de la vérité au final. Perdu dans un système que je ne comprends pas, j'ai dû choisir entre la fuite ou le combat. C'est un peu comme choisir entre la peste et le choléra. J'aurai pourtant cru un moment que la société pouvait changer ..
Publié par Guillaume
Un jour je m'en allerai ..
Un jour je rentrerai chez moi du boulot, j'essuierai ma conscience sur le paillasson, je poserai mes godasses dans un coin, et je mettrai « d+/m- », de Justine. Le monde ne sera plus le même. Faux problème me rappellera à mes excès, mes défauts insolubles, mes espoirs, ma crédulité.
Rien d'autre à faire que partir .. « Je m'en vais ou je m'en vas l'un et l'autre se dit ou se disent » de toute façon. C'est décidé, je claquerai la porte en silence, oubliez moi.
C'était mal penser, la réalité me rattrapera, les nouvelles seront mauvaises, la guerre dehors sera déclarée par le 3ème Reich, je ne l'aurai pas vu venir. A force de vivre et penser comme un porc je me retrouverai au pied du mur, astreint à la violence ou le dépit. Le siècle derrière moi aurait dû me servir de leçon, pour donner un sens à ma vie, et ne pas être ce que je suis maintenant.
Et encore .. Lutter contre qui, contre quoi ? Quel combat choisirai-je ? Le capitalisme, le communautarisme ? Et comment ? Même la voie légale sera corrompue. Et lutter pour quel pays ? Et d'abord c'est quoi un pays ? Et puis pourquoi ne pas en changer, laisser tout derrière moi et vivre sur la route. Je saurai que je ne serai alors plus jamais seul, et tu viendras avec moi, nous sommes les mêmes ..
Parce qu'ici nous nous croirons libres sans l'être vraiment, interdits d'expression que nous serons, prisonniers de notre égo comme Amélia qui ne veut pas souffrir. Il faudra fuir les chemins tout-tracés de la province américaine. Nous ne serons que prisonniers de nous mêmes au final, au milieu des fontières infranchissables du système. Alors « je te demande de me laisser partir » tenter ma chance. Nous devrons vivre notre jeunesse loin des lois qui nous contraindront.
Le disque s'arrêtera de tourner et je me dirai que je n'étais pas si loin de la vérité au final. Perdu dans un système que je ne comprends pas, j'ai dû choisir entre la fuite ou le combat. C'est un peu comme choisir entre la peste et le choléra. J'aurai pourtant cru un moment que la société pouvait changer ..
Publié par Guillaume